
Bienvenue sur le nouveau site Web de la Société statistique du Canada! Son dévoilement coïncide avec le début de mon mandat comme président, mais je ne peux m’en attribuer aucun mérite. Mes prédécesseurs ont exceptionnellement bien géré les nombreuses décisions difficiles et certaines discussions ardues. Tout le crédit leur revient, ainsi qu’aux personnes qui ont rendu le site Web opérationnel. Je ne saurais formuler de meilleurs remerciements que ceux de Brian Allen dans son annonce du nouveau site Web : « Le comité ad hoc de refonte du site Web, présidé par Peter Macdonald et le responsable des services électroniques, Russ Steele ont habilement guidé la conception de l’apparence initiale du nouveau site. Plus récemment, le comité ad hoc du développement des services électroniques, présidé par Jason Loeppky, a superbement géré sa mise en œuvre. La Société doit de sincères remerciements à ces personnes! » J’ajouterai que les jours qui ont précédé le dévoilement du nouveau site ont nécessité une intense activité de la part de plusieurs personnes. Je tiens à remercier Jason et Larysa Valachko, notre dévouée adjointe exécutive, pour ce sprint final.
Le 1er juillet est le premier jour de l’année à la SSC et cette nouvelle année annonce de nombreux changements au sein des membres à tous les niveaux. Brian Allen est maintenant président sortant et John Petkau quitte le comité exécutif après son mandat présidentiel de trois ans. Brian et John m’en ont énormément appris sur les rouages de la SSC et je continuerai de me tourner vers eux pour obtenir conseil. En raison de la profonde compréhension de John à l’égard du fonctionnement de notre Société, son départ laisse un vide. Heureusement, le nouveau président désigné, Hugh Chipman, possède une vaste expérience de la SSC (contrairement à moi il y a un an!), la transition s’est donc effectuée en douceur. Jean-François Plante, qui a été un responsable des relations publiques exceptionnel, termine aussi son mandat. L’une des surprises pour moi à titre de président désigné a été de découvrir le nombre de domaines auxquels touche ce poste, et j’ai été très impressionné par l’incroyable habileté de Jean-François à gérer les nombreuses embûches qui se sont présentées. Il nous manquera, mais son successeur, Dave Campbell, a déjà démontré qu’il saura relever le défi.
Au moment où vous lirez ces lignes, j’espère être parvenu à pourvoir aux nombreux postes laissés vacants le 1er juillet. Tout comme les présidents précédents de la SSC, je suis touché par la volonté et même l’enthousiasme des personnes qui ont été invitées à siéger à des comités. C’est grâce à la générosité de ces nombreux bénévoles que la SSC est un organisme aussi dynamique.
Avec son programme riche et varié, le Congrès annuel tenu à l’Université Brock, à St. Catharines, fut un franc succès. Nous remercions le président du comité du programme scientifique Ed Susko et le président du comité des arrangements locaux John Yuen, ainsi que leur équipe respective pour cette belle réussite. Les préparatifs sont déjà bien avancés pour le congrès de l’an prochain, qui aura lieu à l’Université du Manitoba, à Winnipeg, du 11 au 14 juin. Erica Moodie, de l’Université McGill, est en charge du programme scientifique et Alex Leblanc, de l’Université du Manitoba, est responsable des arrangements locaux. En plus de toutes les bonnes raisons habituelles de participer au congrès annuel, en voici une supplémentaire : le département de statistique, le tout premier à avoir vu le jour au Canada, célèbrera son cinquantième anniversaire.
À l’Université Brock, j’ai eu le plaisir de participer au quatrième Congrès étudiant annuel, qui a eu lieu la journée avant le début du Congrès de la SSC. La conférence, qui s’est développée rapidement au cours de sa brève existence, a été habilement organisée par Caitlin Daly, Nathalie Moon et leur équipe de bénévoles. Les préparatifs sont déjà amorcés pour la prochaine conférence, qui s’appellera désormais le Congrès canadien des étudiants en statistique (CCES). Le comité organisateur est dirigé par Kuan Liu et Osvaldo Espin-Garcia, tous deux de l’Université de Toronto.
Depuis environ un an, vous entendez parler de la première campagne de financement de la SSC. La première phase de la campagne, soit le Fonds de contrepartie des présidents, a pris fin juste avant le début du Congrès annuel à St. Catharines, et le président du comité de collecte de fonds, Christian Léger, a annoncé les résultats lors du banquet. Le bilan est hautement impressionnant : 90 % des présidents actuels et passés de la SSC ont contribué, et ils ont amassé un montant de 30 500 $. Il s’agit du montant que les membres de la SSC tenteront d’égaler (ou même de surpasser!) au cours de la deuxième phase, qui coïncidera avec le processus de renouvellement des adhésions. Plutôt que de réitérer l’importance du financement pour une société comme la nôtre, je vous invite à lire le court article de Christian dans le bulletin Liaison de mai (page 14), ainsi que son autre article dans le bulletin d’août.
La santé financière de la Société est importante. L’établissement d’un mécanisme de collecte de fonds indépendant du « financement de base » que procurent les frais d’adhésion nous permettra de consacrer une partie de nos ressources à des initiatives qui contribuent à la société en général et qui renforcent la place que la SSC y occupe. Les Canadiens n’ont jamais été aussi sensibilisés à l’importance de la statistique, comme l’illustre parfaitement le tollé suscité par l’annulation du questionnaire détaillé de recensement en 2010. Pour moi, ceci est une indication que les gens se rendent compte de la valeur d’une information statistiquement fiable. Comme société de statisticiens, nous devrions voir cette situation à la fois comme une opportunité et un défi. Profitons de cette occasion, comme individus et comme organisme, pour promouvoir le rôle de la statistique. Nous sommes nombreux à partager cet avis : quand le comité de collecte de fonds a invité les gens à proposer des idées de projets qui mériteraient un soutien financier, bon nombre d’entre elles étaient axées sur la promotion de la statistique auprès des éducateurs, de la prochaine génération de statisticiens et du grand public. C’est bon signe! Poursuivons maintenant sur cette lancée.
[Une version plus longue de ce message paraît dans le bulletin Liaison du mois d’août.]
Jack Gambino