Les environnements de travail dysfonctionnels restent un problème social, illustré par la culture du concours de masculinité (CCM). La CCM encourage la compétition basée sur les traits masculins, décourage la participation des femmes et augmente l'épuisement lié au travail. Motivé par des études sociologiques, ce projet modélise la propagation de la CCM au sein d'une hiérarchie organisationnelle, façonnée par les identités culturelles et les réseaux de communication des individus. En s'appuyant sur les modèles probabilistes existants, nous introduisons un cadre de Markov caché qui permet aux réseaux de communication d'évoluer dynamiquement en fonction des identités culturelles et de la structure hiérarchique. Contrairement aux études précédentes qui contraignent les identités culturelles à une ligne, nous utilisons des distributions de Dirichlet contraintes sur un simplexe à l'aide d'un échantillonnage MCMC hit-and-run, ce qui permet des contraintes flexibles. Notre étude permet de mieux comprendre les mécanismes à l'origine du changement culturel et de l'inclusion par le biais de simulations. Nous présentons les résultats d'une exploration complète de l'espace vectoriel des identités culturelles.