Le terme « attitude pragmatique » a été introduit par Daniel Schwartz et Joseph Lellouch [J Chron Dis 1967;20:637-48] pour désigner une architecture d'essai conçue pour répondre à la question pratique de savoir si l'offre d'une intervention dans un contexte de soins de santé de routine fait plus de bien que de mal. Les essais pragmatiques font l'objet d'une attention croissante car les patients, les cliniciens, les organisateurs et les payeurs de services de santé sont de plus en plus à la recherche de réponses (par exemple, programmes florissants de recherche sur « l'efficacité comparative »). Cependant, cette attention croissante a mis en évidence une confusion et un désaccord considérables sur la question de savoir si les essais pragmatiques sont des « expériences moins parfaites » que les essais d'efficacité [explicatifs], si l'autorisation de la non-conformité et des croisements est un « problème », si le fait de connaître son traitement et de dire aux examinateurs comment on se sent crée un « biais », et si d'autres écarts par rapport à l'architecture explicative constituent une bonne utilisation de ressources limitées pour répondre aux questions brûlantes sur les avantages et les inconvénients des interventions. Ce cours de 3 heures couvrira les objectifs suivants :
- Décrire ce qu'est un essai pragmatique, et en quoi il diffère d'un essai explicatif ;
- Connaître les avantages et les inconvénients des essais pragmatiques ;
- Se familiariser avec l'outil PRECIS pour la conception d'essais pragmatiques ;
- Apprendre à analyser et à rendre compte des essais pragmatiques en utilisant l'extension CONSORT aux essais pragmatiques ; et
- Comprendre les controverses et les critiques courantes des essais pragmatiques, et comment y répondre dans la conception et l'analyse.
Horraire
Lehana Thabane (Université de McMaster) (9:00-10:20)
Pause café: (10:20-10:40)
Kevin Thorpe (Université de Toronto)(10:40-12:00)
Pause déjeuner: (12:00-13:30).